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Résumé
Victor Hugo n’est jamais allé en Orient. Il y a songé, surtout autour de 1830. Mais de tels voyages étaient encore longs, et coûteux. Et puis on n’a peut-être pas suffisamment remarqué que presque tous les voyageurs romantiques en Orient étaient des célibataires (sauf Lamartine, qui s’embarque avec femme, enfant et amis, qui dilapidera dans ce voyage une bonne partie de sa fortune, et qui y perdra sa fille, morte au Liban). Hugo, lui, n’a alors aucune fortune personnelle, et il doit travailler pour vivre ; d’autant qu’il est, très jeune, chargé d’une famille nombreuse et élargie. Tout cela, on en convient, ne facilitait guère les grands voyages.
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